Il est clair qu’un conducteur de moto GP est bien moins protégé qu’un conducteur de voiture de course. De ce fait, lors d’une chute, le motard est à même de se retrouver avec des blessures de différentes natures (fractures, brûlures, entorses, ecchymoses, etc.). Certaines lésions peuvent s’avérer bénignes tandis que les autres sont particulièrement graves, notamment celles qui peuvent empêcher le motard de conduire à nouveau une moto GP.

C’est pour cela qu’il importe de s’armer d’astuces pour limiter les blessures lors d’une chute de moto GP. Voici donc quelques conseils pour vous y aider.

Comment éviter les blessures mortelles ?

La grande majorité (54 %) des blessures mortelles résultent de chocs à la tête, tandis que les blessures au dos ou au torse représentent 38 % des blessures mortelles. En effet, ce sont les parties du corps qui contiennent les organes les plus importants (cerveau, cœur, poumon, moelle épinière).

Parmi ces organes, une blessure au cerveau peut laisser la vie sauve à une personne, mais lui arracher toute possibilité d’interagir. Quant à la blessure au niveau de la moelle épinière, elle peut être à la base d’une paralysie partielle ou totale empêchant le motard de reprendre avec la course ou de pouvoir s’occuper de lui-même.

De toutes les informations qui précèdent, il faut retenir que pour rien au monde, les équipements qui permettent de protéger la tête et le tronc ne peuvent être négligés. Il s’agit essentiellement du casque et de la combinaison.

Il en existe un bon paquet sur le marché, mais tous ne conviennent pas à la conduite de moto GP. En effet, ces équipements doivent être en mesure de résister aux chocs dans les conditions extrêmes. Il ne faut donc utiliser que des équipements adaptés.

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Limiter les blessures lors d’une chute de mot GP : les autres équipements

Bien que la mortalité soit le plus souvent liée à la tête, au dos et au torse, d’autres parties du corps peuvent être impliquées. Il arrive parfois qu’un décès résulte de l’association de plusieurs blessures. Ces dernières peuvent aussi empêcher le motard de conduire de façon temporaire ou même de façon permanente.

En dehors de la course, les blessures peuvent avoir un impact sur d’autres plans de la vie du conducteur. Il faut donc s’assurer d’avoir un équipement complet. En dehors du casque intégral, il faut s’assurer que la combinaison comprend :

  • des gants résistants à l’abrasion ;
  • des protections aux coudes, aux épaules, aux genoux et dans le dos ;
  • et des chaussures montantes renforcées notamment au niveau de la malléole (cheville).

Cet équipement complet vous permettra de réduire au maximum les impacts et donc les risques de blessures.

En conclusion, l’équipement complet est le meilleur ami d’un conducteur de moto GP. Mais il ne faut pas oublier de rester vigilant lors de la conduite : l’équipement complet est performant, mais pas sans failles.