Plébiscitée comme la meilleure alternative au tabac, la cigarette électronique a très vite conquis le cœur des consommateurs. Et pour cause, elle offre les mêmes plaisirs qu’une cigarette classique, mais sans les inconvénients. Aujourd’hui, elle occupe une importante place dans l’économie en France, et les chiffres ne cessent d’augmenter. Pour comprendre ce marché de l’e-cigarette et les dernières tendances, vous trouverez toutes les informations utiles à la suite.

Sommaire

La cigarette électronique depuis ses origines

Il y a encore 2 ans, nous comptions en France 2 millions de vapoteurs. Mais ces chiffres ont évolué depuis longtemps, et la cigarette électronique promet de nouvelles perspectives intéressantes pour les années à venir.

Les débuts de l’e-cigarette en France

Les premières traces de l’e-cigarette en France remontent seulement dans les années 2010. À ses débuts, le dispositif devrait aider les fumeurs à abandonner le tabac et les cigarettes traditionnelles. Et puisqu’il se révélait plus sain et plus pratique, il a très vite séduit de nombreux individus et a vu sa popularité grimper. Ainsi, entre 2011 et 2014, l’e-cigarette est devenue l’alternative par excellence de la nicotinique. Désormais, elle compte un grand nombre d’utilisateurs, les fumeurs comme les non-fumeurs.

Très rapidement, les boutiques de cigarettes électroniques ont ouvert un peu partout, dans les petites villes de province, dans les centres-ville et les lieux touristiques. Désormais, pour se procurer du e-liquide ou la cigarette électronique elle-même, il suffit de traverser deux rues. Toutefois, à ses débuts, le dispositif a rencontré aussi de l’opposition. D’après certaines rumeurs, son utilisation pourrait entraîner des effets secondaires. Ceci a contribué au ralentissement de sa fabrication pendant un moment.

De plus, l’absence de réglementation a amplifié les inquiétudes par rapport à la consommation de cigarettes électroniques. Heureusement, la nouvelle loi sur les e-cigarettes en 2017 a permis de rassurer les consommateurs et de redresser le marché. Ainsi, en 2019, le chiffre d’affaires de ce dispositif atteignait déjà les 820 millions d’euros.

La grande expansion de l’e-cigarette

Grâce à une forte campagne marketing et une circulation des informations de bouche à oreille, l’e-cigarette a conquis le cœur de millions de Français. Ceci a notamment permis une explosion des ventes dès la première année de commercialisation. Cette expansion s’explique par quatre facteurs clés à savoir :

  • Le prix du tabac : avec la constante augmentation du prix du tabac et de la cigarette classique, le pouvoir d’achat des ménages ne supportait plus les dépenses. L’e-cigarette est alors devenue une solution simple et économique pour se passer de la nicotine ;
  • L’interdiction de fumer : en 2019, la plupart des espaces publics couverts (restaurant, bar, etc.) interdisaient la cigarette, mais pas la vape. Les nombreux fumeurs ont donc privilégié la cigarette électronique ;
  • La multiplication des franchises : au cours de la période de 2011 à 2014, les entreprises et leurs franchises se sont multipliées en France. Et même si quelques-unes n’ont pas duré, cela a favorisé l’expansion de l’e-cigarette ;
  • L’avancée de la technologie : avec l’arrivée des constructeurs chinois, des firmes peu scrupuleuses ont mis les produits sur le marché sans aucune certification. Mais puisque le prix était plus bas, les ventes ont rapidement augmenté avant l’intervention du ministère de la Santé.

La situation actuelle du marché de l’e-cigarette en France

Avec des débuts tonitruants, l’e-cigarette a affolé le marché et les chiffres le démontrent facilement. En effet, grâce aux différents facteurs d’expansion, l’industrie du vapotage connait non seulement une forte évolution, mais aussi des prévisions très positives. Aujourd’hui, le dispositif représente un chiffre d’affaires de 820 millions d’euros sur tout le territoire de la France. Ceci place le pays à la troisième position des plus grands commerçants d’e-cigarettes au monde, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni.

En termes de profit, le dispositif affiche donc une hausse remarquable. Par exemple, au cours de la période de 2017 à 2018, le marché français a progressé de 21 %. Et même si la majorité des produits provenait de la Chine, les e-liquides commercialisées en France représentaient un tiers de toutes les ventes. Toutefois, le marché français connait désormais un redressement grâce aux magasins spécialisés. Ceux-ci constituent 55 % de l’ensemble des boutiques de vente d’e-cigarettes dans l’Hexagone.

D’un autre côté, les ventes en ligne se révèlent aussi comme de sérieux acteurs. Et même si leurs chiffres demeurent nettement inférieurs à ceux des boutiques, ils rapportent de gros bénéfices. D’ailleurs, avec la révolution numérique, les boutiques virtuelles se spécialisent de plus en plus dans le secteur, et les prévisions sont plutôt positives.

Les prévisions de croissance du marché de l’e-cigarette

En 2021, le marché de la cigarette électronique en France se distingue par un incroyable potentiel théorique. En effet, il compte aujourd’hui plus de 3 millions de vapoteurs. Et d’après les estimations, ces chiffres évolueront très rapidement. Voici quelques exemples :

  • Actuellement, plus de 11 millions d’individus âgés de 18 à 75 ans fument (le tabac). Si 45 % d’eux passent à l’e-cigarette, le marché pourrait atteindre les 2 milliards d’euros, ce qui représenterait plus du double du marché actuel ;
  • Au mieux, si tous les fumeurs optent pour la cigarette électronique et le vapotage, le marché pourrait enregistrer d’ici quelques années un chiffre d’affaires record de 4 milliards d’euros.

La production et la consommation de l’e-cigarette en France

Sur la scène internationale, la France constitue un acteur clé, et est donc logiquement impliquée sur le marché du vapotage. Mais ce n’est pas tout : elle demeure aussi une grande consommatrice de l’e-cigarette. En effet, vous trouverez aujourd’hui de nombreux fabricants de produits liés aux e-cigarettes. De même, de multiples marques spécialisées proposent de plus en plus des e-liquides sous diverses formes. Comme résultat, les cigarettes électroniques et leurs composants se sont déversés sur le marché en peu de temps.

Et surtout, grâce au développement de certaines enseignes sur la scène internationale, le dispositif connait de nouveaux succès. Par exemple, une marque française a été récemment élue meilleur fabricant d’e-liquide. Au cours de la période de 2017 à 2018, les entreprises de l’Hexagone ont grandement contribué à la croissance des ventes. Pour preuve, l’écoulement des e-cigarettes a connu une progression de 21 % durant la même période.

Par ailleurs, avec l’état actuel du marché de production des cigarettes électroniques en France, la consommation ne baissera pas avant de nombreuses années. Ainsi, d’ici 2023, le chiffre d’affaires de ce dispositif pourrait atteindre 1,2 milliard d’euros. Car, nous notons dans le même temps une importante participation interne et une auto-alimentation du marché.

Les dernières tendances sur le marché des e-cigarettes en France

Aujourd’hui, la France attire les fabricants d’arômes et d’e-cigarettes, qui ne manquent pas de créativité pour concevoir les e-liquides. Dans les grandes boutiques de l’Hexagone, vous trouverez de multiples types d’e-liquides pour les cigarettes électroniques.

De façon générale, les arômes allient bien originalité, odeur et goût pour fournir une saveur unique. Si vous recherchez donc des e-liquides de qualité pour vos e-cigarettes, c’est en France que vous les trouverez. En effet, le pays regroupe les meilleures enseignes spécialisées dans la conception de ces composants. De plus, celles-ci possèdent les aptitudes nécessaires pour développer des produits innovants. C’est ainsi qu’elles séduisent de plus en plus les utilisateurs habituels d’e-cigarettes et les non-fumeurs.

Aujourd’hui, les arômes fruités sont très tendance. Ils se distinguent par leur goût et leur touche de fraîcheurs. Certains fabricants misent également sur l’exotisme pour marquer la différence. Du côté des e-cigarettes elles-mêmes, les jeunes utilisaient les matériels surpuissants entre 2017 et 2018. Mais depuis, les tendances ont évolué et les vapoteurs apprécient désormais les petits dispositifs, à cause de leur praticité. Ils recherchent aussi les modèles qui offrent une bonne ergonomie et une parfaite résistance.

Sur le marché français, vous rencontrerez également les pods. Ces dispositifs, de nouveaux types de cigarettes électroniques, séduisent de plus en plus les utilisateurs. Ils se caractérisent par une petite taille, une simplicité et une praticité intéressante. Pour vapoter, vous devez juste clipser une cartouche d’e-liquide préremplie et jetable. Autant dire que le secteur ne manque pas d’innovation pour conquérir de nouveaux fumeurs de tabac.

Que retenir de la réglementation des e-cigarettes en France ?

À ses débuts, la cigarette électronique a suscité des craintes chez certains consommateurs. Et puisqu’il n’y avait aucune législation qui régissait la commercialisation de ce dispositif, les doutes ont persisté. Mais heureusement, la nouvelle réglementation de l’industrie de l’e-cigarette en France a permis de rassurer tout le monde. Entre autres, cette loi veille à la régulation des différents composants du produit. Contrairement aux États-Unis, la France maintient par exemple un faible pourcentage de nicotines dans les e-liquides et établit le seuil à 20 mg/l.

En France, c’est l’ANSES (Agence française de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail) qui se charge de contrôler les produits de vaporisation. Par conséquent, tout fabricant doit obtenir l’homologation de cet organisme avant la commercialisation de leurs produits. D’un autre côté, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) procède également à des vérifications afin de garantir la transparence dans la composition des e-liquides.

Retenez enfin que la réglementation définit aussi le cadre de ces dispositifs. Entre autres, les cigarettes électroniques restent interdites dans les transports publics, les espaces de travail fermés et les écoles. En cas de non-respect de ces règles, une amende de 35 € est appliquée. Cependant, les responsables des restaurants pourraient autoriser ou non le vapotage dans leur établissement.